Le drapeau et son escorte
L’identification d’un groupe de personnes à un symbole matérialisant leur appartenance à une communauté relève des temps les plus anciens. Si l’on remonte aux origines de nos escortes de processions, les tableaux du XVIIème siècle représentant les corps de métier de Bruxelles et les serments défilant sur la Grand-Place de Bruxelles laissent voir des hommes armés, tirant des salves de mousqueterie précédés par leur drapeau.
Dans la seconde moitié du XIXème, après les épisodes autrichiens et français, lorsque les sociétés de jeunesse reprendront le flambeau
pour escorter les processions de nos régions, elles se doteront également d’étendards que l’on peut encore, pour certains, admirer de nos jours.
Le plus souvent à l’effigie du saint honoré lors de la procession ou du saint de la paroisse, tous témoignent de la permanence de ce besoin d’identification.
Le drapeau est entouré d’une escorte composée de deux officiers et est surtout précédé par quatre jeunes garçons portant également
un uniforme d’officier. On dit de ces enfant qu’ils « marchent sous le drapeau ». Cette tradition reste vivace dans l’Entre-Sambre-et-Meuse et constitue pour beaucoup d’enfants leur première expérience de marche et contribue à leur donner le goût de perpétuer les traditions une fois qu’il seront adultes.